Regards d'une Italienne sur l'Alsace: interview de Silvia

Publié le par Léa HEMMERLIN 1L1

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Silvia, qu’est ce qui t’a poussé à venir en France ?

L’unique façon d’apprendre une langue, c’est de voyager et de vivre dans ce pays. J’avais un besoin d’indépendance, de découvrir le monde.

 

Pourquoi la France, et pas un autre pays francophone ?

Mes parents préféraient que j’aille en Europe. La France a une histoire importante et plus liée à l’Italie.

 

Qu’est ce qu’ont pensé et dit tes amis lorsque tu leur a annoncé ?

Mes amis se sont séparés dans leurs opinions. Certains étaient très enthousiastes et heureux pour moi, alors que d’autre étaient perplexes car il y a des préjugés sur les Français, et qu’ils sont fermés d’esprit.

 

Qu’est ce que tu as pensé au moment même où l’avion a atterri sur le sol français ?

J’ai pensé que ce n’était pas possible, c’était trop magnifique, comme un rêve qui devenait réalité.

 

Qu’as-tu ressenti lorsque tu as visité Paris ?

Paris est magnifique, je croyais être dans un film, et tout me semblait irréel.

 

Qu’est ce que tu as pensé du premier Français que tu as croisé ?

Je ne me rappelle plus, mais je trouve que les Italiens sont toujours mieux, désolée, j’aime bien le style méditerranéen.

 

Quand tu es arrivée en Alsace, qu’est-ce que tu as ressenti ?

J’ai tout de suite adoré les grands champs alsaciens et les maisons à colombages. Les premiers jours sont passés si vite, tout était si nouveau !

 

Décris-moi ta première journée au lycée.

Le premier jour au lycée, c’était vachement excitant, je me rappelle que toute la classe me regardait sans bien comprendre ce que je faisais là. Après, il y a eu les premières connaissances, et toutes les choses administratives à faire. Tout le monde a été super gentil.

 

Est-ce qu'après ton premier jour de cours, tu as eu envie de rentrer chez toi ?

Oui, j’avais envie de rentrer chez moi, mais quandje suis arrivée chez moi, j’ai commencé à dormir, parce que j’étais troooooooooooop fatigué. Trop stresser, et parler une autre langue, c’est terriblement fatiguant.

 

Est-ce que tu t’es tout de suite fait des amis ?

Quand on ne parle pas une langue, ce n’est pas facile de se faire des amis. Heureusement il y a eu des personnes qui savaient ce que j’étais en train de vivre et qui m’ont aidé beaucoup. Après avec la langue, arrive aussi tout le reste ?

 

Comment trouves-tu le lycée en France ?

Le lycée en France est super bien organisé, c’est un peu différent de l’Italie, mais ce n’est pas une question de lycée, c’est une question de personne. De toute façon, au début, je voyais plein de différence partout, maintenant je ne sais pas si c’est l’habitude ou quoi, je ne le vois plus.

 

Qu’est ce que tu trouves différent du lycée en Italie ?

Le rapport professeur-élève est  différent, l’organisation des cours de la journée, les programmes aussi, la façon d’étudier et de faire les devoirs.

 

Maintenant, cela fait 5 mois que tu es là, qui est ce qui te manque le plus ?

Dans l'ordre : ma mère, mon père, mon frère, tous les amis.

 

Quel est ton plat préféré en France que tu n’avais pas encore mangé avant ?

Sans doute les raclettes !!!!

 

Quel est le plat qui te manque le plus ?

De la glace. Je le mangeais très souvent en Italie, et ici très peu souvent !

 

Est-ce que ça a été difficile de t’adapter ?

Oui assez, au début il y a des moments où tu penses « mais qu’est ce que je suis en train de faire ici ??? Ce n’est pas ma vie, ça !!! » Mais maintenant ça va, tout a changé !

 

Est-ce que tu penses en français ou en italien ?

J’ai découvert qu’on ne pense pas en une autre langue, mais avec images. Après, quand on parle entre nous même, c’est un autre discours, souvent en français, mais quand il y a quelque chose que je ne sais pas, j’arrête et utilise l’italien.

 

 Et pour finir, est-ce que tu as déjà rêvé en français ?

Je crois que le soir, je suis tellement fatiguée que je m’endors si bien, que le matin je ne me rappelle plus ce que j’ai rêvé !!

 

 

 

 

 

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